Pour bien s'acquitter de l'invocation de Dieu (dhikr), il faut remplir vingt conditions, cinq avant, douze pendant, et trois après le dhikr.
Les cinq vertus antérieures sont:
1.- le repentir réel, l'abandon de toute préoccupation, de toute acte, de toute intention étrangère,
2.- le lavage du corps, les ablutions,
3.- le silence, le repos afin de bien pénétrer le cœur de l'important devoir qu'il va remplir, de le porter tout entier vers Dieu; la langue pourra ainsi ensuite accompagner le cœur de la récitation "il n'y a de Divinité que Dieu",
4.- voir par le cœur les bénédictions du cheikh,
5.- réclamer en pensée le secours du cheikh, lequel l'a réclamé du Prophète dont il est le représentant.
Les douze conditions à remplir au moment du dhikr sont:
1.- s'asseoir en un lieu pur pour réciter les prières obligatoires.
2.- placer les deux paumes de mains sur les cuisses.
3.- parfumer le lieu où on est assis, ainsi que ses vêtements.
4.- se vêtir d'habits parfumés.
5.- choisir un lieu sombre si cela se peut.
6.- fermer les yeux pour annihiler les sens extérieurs et ne permettre que le jeu des sens intéressés.
7.- placer devant ses yeux l'image fictive du cheikh.
8.- mettre une telle sincérité dans le dhikr, qu'il soit aussi vrai en secret qu'en public.
9.- avoir la candeur qui purifie l'acte de tout désir d'être vu.
Par la vérité et la sincérité on arrive au degré des cœurs sincères, pourvu que l'on confesse au cheikh toutes ses pensées, bonnes ou mauvaises. Si on ne le fait pas, on est parjure et on rend impossible la faveur divine.
10.- choisir de préférence dans le dhikr, la formule "il n'y a de Divinité que Dieu", car il n'y a rien, même dans les prières obligatoires, de plus efficace qu'elle pour le fidèle. Il faut la prononcer à voix haute, sonore, pleine, large, sans aucune gêne et en voir le sens avec tout son cœur.
11.- avoir présent dans le cœur le sens du dhikr, qui croit avec le degré où s'est élevé le cœur. Découvrir au cheikh ses sensations, au fur et à mesure qu'on pénètre dans les goûts ou voluptés, afin qu'il vous instruise de la conduite qu'il faut tenir.
12.- exiler de son cœur tout être et n'y conserver que Dieu, n'y permettre le séjour d'aucune Divinité si ce n'est Dieu, afin que Dieu seul y exerce une souveraine influence et se répande de là dans les membres. Il faut que l'homme lorsqu'il dit "Dieu" se sente frémir de la tête aux pieds. C'est là un état indiquant qu'il est réellement méritant et fait espérer qu'il parviendra au degré le plus élevé.
Quant aux conditions qui doivent suivre le dhikr, ce sont:
1.- être en repos si l'on est silencieux, s'adjoindre l'humilité, se renfermer dans son cœur en attente d'un complément de prière, qui, s'il arrive, vous fera instantanément parvenir à un degré que vous n'eussiez atteint, par la mortification et le combat contre vous-même, pendant trente ans.
2.- bannir ses propres pensées, car les cheikhs ont dit que c'est là le moyen le plus rapide d'amener les lumières à la vue intérieure, de faire tomber le voile, de couper court aux pensées humaines et diaboliques.
3.- se priver de boire de l'eau, parce que le dhikr communique au cœur une certaine chaleur, un désir ardent d'union avec celui auquel il s'adresse – ce qui est le principal but du dhikr – et que l'eau bue à la suite du dhikr éteint ce sentiment.
Ahmad ben Muhammad al-Abbad ash-Shadhili
Les cinq vertus antérieures sont:
1.- le repentir réel, l'abandon de toute préoccupation, de toute acte, de toute intention étrangère,
2.- le lavage du corps, les ablutions,
3.- le silence, le repos afin de bien pénétrer le cœur de l'important devoir qu'il va remplir, de le porter tout entier vers Dieu; la langue pourra ainsi ensuite accompagner le cœur de la récitation "il n'y a de Divinité que Dieu",
4.- voir par le cœur les bénédictions du cheikh,
5.- réclamer en pensée le secours du cheikh, lequel l'a réclamé du Prophète dont il est le représentant.
Les douze conditions à remplir au moment du dhikr sont:
1.- s'asseoir en un lieu pur pour réciter les prières obligatoires.
2.- placer les deux paumes de mains sur les cuisses.
3.- parfumer le lieu où on est assis, ainsi que ses vêtements.
4.- se vêtir d'habits parfumés.
5.- choisir un lieu sombre si cela se peut.
6.- fermer les yeux pour annihiler les sens extérieurs et ne permettre que le jeu des sens intéressés.
7.- placer devant ses yeux l'image fictive du cheikh.
8.- mettre une telle sincérité dans le dhikr, qu'il soit aussi vrai en secret qu'en public.
9.- avoir la candeur qui purifie l'acte de tout désir d'être vu.
Par la vérité et la sincérité on arrive au degré des cœurs sincères, pourvu que l'on confesse au cheikh toutes ses pensées, bonnes ou mauvaises. Si on ne le fait pas, on est parjure et on rend impossible la faveur divine.
10.- choisir de préférence dans le dhikr, la formule "il n'y a de Divinité que Dieu", car il n'y a rien, même dans les prières obligatoires, de plus efficace qu'elle pour le fidèle. Il faut la prononcer à voix haute, sonore, pleine, large, sans aucune gêne et en voir le sens avec tout son cœur.
11.- avoir présent dans le cœur le sens du dhikr, qui croit avec le degré où s'est élevé le cœur. Découvrir au cheikh ses sensations, au fur et à mesure qu'on pénètre dans les goûts ou voluptés, afin qu'il vous instruise de la conduite qu'il faut tenir.
12.- exiler de son cœur tout être et n'y conserver que Dieu, n'y permettre le séjour d'aucune Divinité si ce n'est Dieu, afin que Dieu seul y exerce une souveraine influence et se répande de là dans les membres. Il faut que l'homme lorsqu'il dit "Dieu" se sente frémir de la tête aux pieds. C'est là un état indiquant qu'il est réellement méritant et fait espérer qu'il parviendra au degré le plus élevé.
Quant aux conditions qui doivent suivre le dhikr, ce sont:
1.- être en repos si l'on est silencieux, s'adjoindre l'humilité, se renfermer dans son cœur en attente d'un complément de prière, qui, s'il arrive, vous fera instantanément parvenir à un degré que vous n'eussiez atteint, par la mortification et le combat contre vous-même, pendant trente ans.
2.- bannir ses propres pensées, car les cheikhs ont dit que c'est là le moyen le plus rapide d'amener les lumières à la vue intérieure, de faire tomber le voile, de couper court aux pensées humaines et diaboliques.
3.- se priver de boire de l'eau, parce que le dhikr communique au cœur une certaine chaleur, un désir ardent d'union avec celui auquel il s'adresse – ce qui est le principal but du dhikr – et que l'eau bue à la suite du dhikr éteint ce sentiment.
Ahmad ben Muhammad al-Abbad ash-Shadhili
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